Biographie de Serge LAGAUCHE

17 janvier 2018
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Serge LAGAUCHE est né le 2 janvier 1940 à Paris 15ème.

 

Il est marié et père de 3 enfants.

 

Malgré son très jeune âge, il est profondément marqué par la Seconde Guerre Mondiale : alertes aériennes, bombardements des usines Renault et Citroën proches de son domicile et privations de toutes sortes …

 

De famille très pauvre, sa mère est placée dans un orphelinat religieux à l’âge de 2 ans jusqu’à ses 18 ans suite au décès de sa mère à l’accouchement de sa 4ème sœur.

 

En quittant l’orphelinat, elle est placée chez une de ses sœurs à Paris. Elle suit des cours de sténodactylo tout en faisant des ménages.

 

Suite à un mariage malheureux, elle élève seule son fils en travaillant comme secrétaire.

 

Enfant assidu et sérieux, il réussit son concours d’entrée au lycée Jean-Baptiste Say grâce à l’aide de ses enseignants et de son directeur d’école primaire qui réussit à lui obtenir une bourse de ¾ pensionnaire.

 

Expulsés de leur logement qui est vendu lorsqu’il avait 14 ans, ils se retrouvent logés en HLM par la ville de Saint Cloud. Les difficultés financières l’obligent à travailler dès l’âge de 17 ans dans une compagnie d’assurances où il peut préparer un CAP et un BP d’assurance dans son entreprise.

 

Parallèlement, il prépare son bac par correspondance qu’il obtient à l’âge de 20 ans. Travaillant comme surveillant au Rectorat de Paris, souhaitant faire des études de médecine, il résilie son sursis à 23 ans et part 2 ans au service militaire.

 

A son retour, il trouve une place de visiteur médical, ce qui lui permet d’économiser de l’argent en vue de reprendre ses études.

 

Début 68, il peut donc reprendre ses études à plein temps à la faculté de médecine, rue des Saint Pères à Paris. Les bouleversements de mai 68 dans l’organisation des études de médecine font qu’il se retrouve à Paris XII à la faculté de médecine de Créteil à l’hôpital Henri Mondor qui venait d’ouvrir.

 

Militant à l’UNEF, il est élu, au cours des élections universitaires, Président National de la MNEF de 1974 à 1979 où il milite, en particulier, pour la défense de l’IVG et de la contraception.

Domicilié à Créteil, il est élu, en 1976, Conseiller Général du Val-de-Marne et, en 1977, 1er Maire-Adjoint à la mairie de Créteil, chargé de l’urbanisme de la nouvelle ville  dirigée précédemment par le Général Billotte, gaulliste de gauche.

 

Passionné par le développement de la ville préfecture, il participe à en faire une ville moderne, jeune et brillante. Accueillant une population diversifiée (plus de 80 nationalités), cette nouvelle ville universitaire passera de 70 000 à 90 000 habitants en moins de 30 ans.

 

En parallèle de son mandat local, il sera Conseiller Régional de 1986 à 1998.

 

Au regard de sa parfaite connaissance des questions ayant trait à l’urbanisme, il deviendra membre de la commission spéciale du Grand Paris.

 

Poursuivant jusqu’en 2014, sa carrière d’élu local auprès de Laurent Cathala, député-maire, il est élu Sénateur du Val-de-Marne en 1997, succédant à René Rouquet, député-maire d’Alfortville.

 

Défenseur de l’exception culturelle française et de la diversité culturelle et cinématographique européenne, il siège pendant 15 ans à la Commission de la culture, de l’éducation et de la communication au Sénat (dont 7 ans en tant que Vice-Président, de 2004 à 2011) où il participe activement au suivi des projets ou des propositions relatives au secteur audio-visuel et prend en charge les rapports Création et Cinéma, Médias, Livres et Industrie Culturelle de 2004 à 2011.

 

En septembre 2011, lors de son congrès à Lyon, la Fédération Nationale des Cinémas Français (FNCF) lui rend un vibrant hommage pour l’ensemble de son action parlementaire au service de la défense, de la qualité et de la diversité du cinéma français et européen.

 

Militant du cinéma Art et Essai, en 2013, le Président du Centre National de la Cinématographie (CNC), sur proposition du ministère, le charge d’un rapport sur les multiplexes, publié en avril 2014, très bien accueilli par l’ensemble de la communauté du cinéma et dont les recommandations ont été reprises lors d’un projet de loi.

 

Enfin, il a été membre du Conseil d’administration du Festival de Cannes de 2004 à 2011.

 

Passionné par les questions éducatives et d’égalité entre les femmes et les hommes, il est désigné par le Président du Sénat membre du Haut Conseil de l’Éducation et participe à différents groupes de travail sur les rythmes scolaires.

 

Il est membre de la Délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes du Sénat de 1997 à 2004.

 

Défenseur d’un patriotisme ouvert et Européen convaincu, il devient membre de la Commission des affaires européennes du Sénat de 1997 à 2011 où il suit, entre autres, les travaux permettant à la Lettonie d’adhérer à l’Union européenne.

 

Tirant les leçons de l’Histoire, il devient Président du groupe sénatorial d’amitié France-Arménie et dépose une proposition de loi tendant à réprimer la contestation de l’existence du génocide arménien, suite à la candidature européenne de la Turquie.

 

Militant au Parti Socialiste depuis 1971, il a également rempli de nombreuses responsabilités en son sein.

 

Humaniste et progressiste, Serge LAGAUCHE a toujours eu à cœur d’être proche des citoyens qui reconnaissent en lui un homme de terrain proche de ses administrés et de les servir avec dévouement, discrétion et passion dans le cadre de son idéal.

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